Martil est en chantier et le camping Alboustane est actuellement un pénible premier contact avec la réalité Marocaine. Noté « Très correct » dans le Guide, je m’interroge. Je ne veux pas faire plus de commentaires pour le moment sans pouvoir comparer avec d’autres établissements. De quelque façon nous avons pu prendre une douche chaude, dormir notre première nuit en sol marocain et, le lendemain, faire les services au CC et en route vers le Sud.
Comme vous le savez la route de Tétouan vers Chefchaouèn n’est pas très mauvaise (du moins en comparaison avec beaucoup de routes au Portugal). Comme vous le savez aussi elle est étroite et dans presque toute sa longueur il y a une ligne blanche continue qui, si vous avez le malheur d’être derrière un camion chargé et lent, vous proportionne un voyage calme et toute la possibilité d’admirer le paysage qui est assez beau. Un seul doute m’est resté : est ce que la ligne blanche continue a, au Maroc, la même signification qu’en Europe. Je crois bien que non car nous avons assisté aux dépassements les plus extraordinaires et en certains cas, suicidaires.
Mais nous sommes bien arrivés au Camping Azilan ou nous nous sommes installés. Première constatation l’endroit est beau, le Parc national de Talassemtane contigu est très beau et le point de vu vers la ville et la vallée est magnifique.
Aujourd’hui 21 avril, jour pour visiter Chefchaouèn. D’après tous les récits que nous avions lus, l’expectative était grande. Et nous ne sommes pas déçus ! Quel plaisir de se perdre dans ces ruelles, quelle merveille ces couleurs, quelle lumière. Et le pèlerinage habituel a été accompli : médina, Pl. Uta El-Hammam, la Kasbah, enfin le déjeuner dans la terrasse d’Aladin pour notre premier tajine. Pour la couleur locale, notre premier « petit taxi » pour retour au camping. Je recommanderais aux ingénieurs de Fiat d’étudier comment cette voiture spécifique continue à rouler.
INWI ne veut pas que je vous envoie des photos. J’essayerai de le faire autrement.