FÈS – AZROU – ER RACHIDIA

Le 26 avril, lors de notre sortie du “Diamant Vert” nous retrouvons Ali, notre guide de la veille, en grand désarroi. En effet, une des personnes du groupe dont nous avions fait partie, avait porté plainte des services d’Ali, car il « serait trop familier avec les dames, aurait fait une mauvaise visite de la Médina, nous aurait entrainé dans un restaurant trop cher, nous aurait fait faire des achats…. ». Vous savez, mon nick  est Haddock et, comme le personnage d’Hergé, j’ai parfois des moments de colère. Bon, mais je me suis calmé, j’ai fait dans le livre du Camping une contre plainte (est ce que ça existe ?), j’ai par après envoyé un post vers le Forum, enfin j’ai fait ce que j’ai pu pour palier aux possibles conséquences pour Ali des commentaires de mauvaise foi de cette personne.

En route vers Azrou par la N 8. Nous ne nous sommes pas arrêtés mais avons trouvé Ifrane un simili de ville européenne du côté de la Suisse ou Autriche. Les toits très pentus et les barrières de neige attestent du climat que doit sévir ici en Hiver.

Nous avions l’intention de passer la nuit au Camping Amazigh mais, en ayant fait un petit tour d’inspection et étant donné que personne n’est venu vers nous, nous sommes partis chez l’Émir. Gigantesque mais toujours incomplet et comme partout il commence déjà à souffrir de l’incapacité des gens d’ici pour faire les petites réparations de plomberie. Douches qui ne fonctionnent plus, eau du local cassettes qui va partout sauf ou elle doit aller. Enfin pour 8 € et une réception très attentionnée, ça va ! 

Le 27 avril, 0900 heures, en route pour la première étape un peu longue vers Er Rachidia. À la sortie d’Azrou, dans la forêt des cèdres les singes sont là en faisant la pose et en attendant que les touristes les nourrissent. Par la N 13, par Timadhite, Col du Zad, Zaïda, Midelt, Nzala, Gorges du Ziz, Er Rachidia  nous sommes arrivés à notre destin du jour, le Camping de la Source Bleue du Meski, vers 1330 heures.

Nous nous sommes installés, avons apprécié l’accueil du personnel local et avons fait des affaires avec Mohammed et Souffian.

Toujours à jeun d’Internet

DES PHOTOS-ENCORE FÈS

FÈS-LES PHOTOS

FÈS

À huit heures trente nous avons rejoint la réception et notre guide. Par coïncidence il s’agissait d’Abdelali El Faddoul (mais ça nous ne l’avons pas su avant la fin de la visite quand nous lui avons demandé son nom complet pour mentionner dans ce compte rendu). Dans un petit bus de tourisme nous sommes donc partis avec neuf autres camping caristes français.

Pour bien démarrer la journée, Ali nous a offert un petit déjeuner typiquement marocain dans un café à la décoration façon Mil et Une Nuits.

Nous avons ensuite commencé la visite ; les Sept Portes du Palais Royal, le Mellah, les Tombeaux Mérinides, l’École de Poterie.

L’heure du déjeuner étant arrivée nous avons été conduits au restaurant Palais Tijani. Un peu cher mais, par sa décoration et par la qualité des mets, ça a valu la peine.

La visite de la tannerie Chouwara nous a servi de digestif. C’est un cadre unique et il ne faut pas le louper. La qualité des cuirs obtenus nous a été montrée et elle nous paraît notable. En voulant acquérir un objet en cuir nous nous sommes, par la première fois, exercés au marchandage. Je ne sais pas si le résultat a été bon ou non, je l’ai trouvé trop rapide. Prix initial demandé, 600 DH ; prix payé 350. J’ai mes doutes….

Nous avons continué la visite de la Médina par la Médersa Attarine, les différents souks, notamment des menuisiers, des herboristes ; intéressante démonstration de médecine traditionnelle dans un herboriste.

Journée enrichissante mais qui nous a un peu laissé sur notre faim. Cette Médina de Fès est immense et il faudrait avoir le courage d’y aller seul, de s’y perdre de s’y retrouver, de s’imprégner de sa magie. Malheureusement nous ne l’avons pas ce courage. Peut-être dans un prochain voyage. Inch’Allah.

LE 24 AVRIL

Nous sommes installés au « Diamant Vert » ou  nous sommes arrivés vers midi. Le camping nous a bien impressionnés quoique soient encore bien évidents les dégâts provoqués par les pluies abondantes de cet hiver.  La qualité des sanitaires ? Eh bien, avec le temps on va s’habituer. En plus, nous avons tout ce qu’il faut.

L’utilisation du GPS nous a beaucoup aidés et il faut dire que jusqu'à présent  on peut dire que Tomtom a fait du bon boulot.

À la réception on nous a proposé les services d’un guide pour la visite de la ville ce que nous avons accepté. Demain on vous racontera le résultat.

MEKNÈS - LES PHOTOS

VOLUBILIS - LES PHOTOS

CONTINUATION

LE 22 AVRIL

Il pleut toujours. Nous avons quitté Azilan en direction du Sud. On constate la façon de conduire des marocains qui commence à nous faire un peu peur. Ligne blanche, connaît pas ; défense de dépasser, connaît pas. Dépassements en plein virage, pourquoi pas ? Nous avons failli avoir aujourd’hui un accident : à l’entrée d’un virage sans visibilité nous est apparue une voiture en plein dépassement. Heureusement il y avait de la place et j’ai eu le temps de serrer à droit, sortir un peu de la route pour éviter l’accident. Enfin, on verra.

Nous avons déjeuné au Motel-Camping Le Rif où nous passerons la nuit.                                                                                                                             

LE 23 AVRIL 

Le Rif remplit convenablement ses fonctions par un prix modique. Départ le matin par la N13 vers le sud. Arrivée à Volubilis vers 11 h. Visite, sans guide, qui nous a bien plu. Ces mosaïques tiennent toujours, c’est incroyable ! Deux grosses heures de visite et déjeuner de tajine au petit restaurant en contre bas du site. Elle était bien la tajine (ou le tajine ?).

Continuation vers Meknès et installation dans le parking gardé tout proche de la Médina. Visite en calèche avec arrêt au Tombeau de Moulay Ismail, aux greniers, Bassin de l’Aguedal, enfin le classique. Retour à la Place El-Hédime, visite de la médina et achat de fruits et légumes dans le souk. On essaye de bien s’immerger et ça va pas mal.

Demain ce sera Fez, direction Marjane et après « Diamant Vert ». 

CHEFCHAOUÈN-LES PHOTOS

CHEFCHAOUÈN

Martil est en chantier et le camping Alboustane est actuellement un pénible premier contact avec la réalité Marocaine. Noté « Très correct » dans le Guide, je m’interroge. Je ne veux pas faire plus de commentaires pour le moment sans pouvoir comparer avec d’autres établissements. De quelque façon nous avons pu prendre une douche chaude, dormir notre première nuit en sol marocain et, le lendemain, faire les services au CC et en route vers le Sud.

Comme vous le savez la route de Tétouan vers Chefchaouèn n’est pas très mauvaise (du moins en comparaison avec beaucoup de routes au Portugal). Comme vous le savez aussi elle est étroite et dans presque toute sa longueur il y a une ligne blanche continue qui, si vous avez le malheur d’être derrière un camion chargé et lent, vous proportionne un voyage calme et toute la possibilité d’admirer le paysage qui est assez beau. Un seul doute m’est resté : est ce que la ligne blanche continue a, au Maroc, la même signification qu’en Europe. Je crois bien que non car nous avons assisté aux dépassements les plus extraordinaires et en certains cas, suicidaires.

Mais nous sommes bien arrivés au Camping Azilan ou nous nous sommes installés. Première constatation l’endroit est beau, le Parc national de Talassemtane contigu est très beau et le point de vu vers la ville et la vallée est magnifique.

Aujourd’hui 21 avril, jour pour visiter  Chefchaouèn. D’après tous les récits que nous avions lus, l’expectative était grande. Et nous ne sommes pas déçus !  Quel plaisir de se perdre dans ces ruelles, quelle merveille ces couleurs, quelle lumière. Et le pèlerinage habituel a été accompli : médina, Pl. Uta El-Hammam, la Kasbah, enfin le déjeuner dans la terrasse d’Aladin pour notre premier tajine.  Pour la couleur locale, notre premier « petit taxi » pour retour au camping. Je recommanderais aux ingénieurs de Fiat d’étudier comment cette voiture spécifique continue à rouler.

INWI ne veut pas que je vous envoie des photos. J’essayerai de le faire autrement.  

ON EST ARRIVÉS

Nous avons quitté Azeitão le samedi 17 Avril et nous sommes allés à Castro Marim en Algarve avec deux buts : déjeuner au restaurant « O Poço » (je vous conseille la Cataplana de bacalhau) et dormir dans l’AS local. Le premier but a été royalement atteint (la Cataplana était divine) ; pour le deuxième les longs séjours de certains camping-caristes font que l’AS était pleine à craquer. Plan B, on est allé dormir en Espagne à Isla Cristina.

Dimanche, 18, direction Palmones pour rendez-vous avec M. Gutierrez (que nous n’avons pas vu d’ailleurs). Deux cents zeuros (1 CC+2 pax). Nous partirons demain et ainsi, parking du Lidl, avec environ une cinquantaine d’autres AC (mais alors la basse saison ?).

Lundi, 19, très tôt, direction le port. Embarquement sans soucis, départ à l’heure, traversée très calme. Arrivée à Ceuta et tout de suite direction « Marruecos ». Merci Guide Gandini : tous les papiers étaient fin prêts (les douaniers ne semblent même pas exiger que l’AT faite par le Net soit imprimée en vert) et tout c’est passé en environ trente minutes.

Le Tomtom avec la carte du Maroc semble fonctionner très bien : il nous a amené au Marjane de Tétouan (achat du modem Inwi et de carte SIM) et après au Alboustane de Martil ou nous nous sommes posés.       

JOUR J-8

Le départ est prévu pour le 18. Azeitão - Algeciras pour passer la nuit proche de l'ami Gutierrez.

Le 19 achat du billet le plus tôt possible pour la traversée vers Ceuta; arrivée à Sebta, change et direction Marjane/Tetouan pour achat clé INWI et téléphone marocain.

Après, direction Alboustane -  Martil.

Inch'Allah

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Comme partout!

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JOUR J-30

La révision complète du porteur a été faite. Un filtre d'air et deux litres d'huile moteur sont dans la soute. Un store a été installé. La carte Maroc est dans le TomTom. Le Guide Gandini est dans la tête à force de le lire et relire.

Ces 30 jours vont être durs á passer.

A quoi ressemble un Marocain?

C’est une histoire assez bizarre qui s’est produite il y a quelques semaines dans la bonne ville hollandaise de Gouda – oui, oui, c’est dans cette ville qu’on fabrique le fameux fromage qui donne de si bons sandwichs, dans une baguette tout juste sortie du four, avec une noisette de beurre... Mais je m’égare, on n’est pas là pour échanger des recettes de cuisine mais pour examiner avec objectivité les grands problèmes de l’heure. Gouda, donc. Dans cette ville s’est produit il y a quelques semaines un incident comme il s’en produit malheureusement de temps en temps : un chauffeur d’autobus se fait agresser par un jeune voyou. On échange des coups, des gifles, peut-être même des horions, et puis le voyou disparaît dans la nature. Immédiatement, tous les chauffeurs d’autocar se mettent en grève, et la rumeur court : un jeune Marocain a agressé un honnête travailleur qui ne faisait que son boulot. C’est un affront, c’est un scandale, c’est la fin de la civilisation occidentale : vous connaissez l’air et les paroles.

Seulement, voici le hic : quand on retrouve l’agresseur, qui avoue tout sans faire de chichis – il s’en vante, le bougre ! –, on s’aperçoit avec consternation qu’il ne s’agit nullement d’un Marocain mais – très banalement – d’un Hollandais. Ni Rachid ni Mohammed : Piet Smit, à votre service (« vols et agressions en tous genres »). Du coup, les autorités locales sont bien embêtées. L’affaire de la fausse agression avait déjà fait le tour du pays – et voilà qu’il s’avère qu’on avait à tort accusé toute une communauté. Les autorités font marche arrière et présentent leurs excuses. Mais le problème demeure entier : comment, dans les dépositions qu’on fait dans les commissariats, déterminer l’origine ethnique des bandits ? C’est alors qu’on a eu l’idée de poser à des experts la question suivante, qui a l’air très simple :

– À quoi ressemble un Marocain ? Ce fut une belle cacophonie. Dès qu’un expert affirmait que les Marocains avaient les cheveux noirs et bouclés, ainsi qu’une peau bellement mate, un autre expert exhibait un Marocain à la peau laiteuse et aux cheveux roux, du genre de ceux qu’on surnomme « robio » du côté de Tanger. Lorsqu’un expert, ébloui par les belles Rifaines, prétendait que les Marocains avaient la peau très blanche, son adversaire (l’autre expert) présentait deux chérifiennes à la peau superbement noire ; et ainsi de suite.

On en est encore là. Personne, à Gouda, n’a été fichu de répondre à cette question simple : à quoi ressemble un Marocain ? Si vous avez une réponse, faites-la moi parvenir et je transmettrai aux autorités compétentes.

(trouvé dans la Revue Jeune Afrique)

LA ROUTE

Oui, c'est vrai que tout le monde fait la même chose. Cependant, c'est notre premier voyage au Maroc et j'ai planifié ce parcours avec tous les points de chute proposés dans Le Guide; il est très probable qu'il subisse des modifications, mais il s'agît d'un plan.

Si tout va bien nous devrons arriver au Maroc le 19 Avril et y rester jusqu'à fin juin. Nous voudrions faire le parcours tout d'abord par l'Est, descendre jusqu'au Cap Juby et remonter après par la côte avec inflexion vers Marrakech  ou nous comptons rester une petite semaine.

Est ce que les "chibani" ont des conseils à nous donner?

JOUR J-60

Nous allons faire le tour du Maroc. Le départ est prévu pour le 18 Avril. Inch'Allah.

Pour nous préparer nous suivons depuis presque un an le Forum Le Maroc en Camping Car. Nous avons acquis "La Bible", le CD qui va avec, la casquette , nous sommes donc membres de l'amicale, nous apposerons bien sur les logos sur le camping car et essayerons de contacter pendant notre voyage d'autres membres rencontrés au long de notre périple..

Nous éditons un Blog dans notre langue maternelle le  Haddock on the road.

Toutefois, ayant la chance de connaître un peu le français, et en signe de reconnaissance par toute l’aide que nous avons eu des forumistes, nous avons décidé d’essayer de faire un double : pour notre voyage au Maroc nous allons essayer de bloguer en français et en portugais.

Ce sera notre vaisseau pour le voyage